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Responsabilité Sociale

Les paramètres sociaux sont un élément clé de la durabilité d'un produit. L'évaluation sociale évalue les performances socio-économiques du cycle de vie du bœuf canadien en examinant les performances sociales des organisations tout au long de la chaîne de valeur afin d'établir les impacts socio-économiques en ce qui concerne les principaux intervenants et les diverses questions sociales.

Les processus et les pratiques associés à la production de bœuf ont été évalués –  en mettant en évidence les domaines qui fonctionnent bien et en identifiant ceux qui doivent encore être améliorés en ce qui concerne quatre questions sociales prioritaires : la gestion de la main-d'œuvre, la santé et la sécurité des personnes, les soins aux animaux et l'utilisation d'antimicrobiens.

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La gestion de la main-d'œuvre fait référence aux conditions de travail des personnes travaillant tout au long de la chaîne d'approvisionnement et à la manière dont ces conditions contribuent à la santé humaine, à la durabilité des lieux de travail et aux communautés.
  • La pénurie de main-d'œuvre dans l'industrie canadienne du bœuf a augmenté de 4 196 travailleurs entre 2017 et 2022 et devrait atteindre 13 998 d'ici 2029.
  • Les intervenants de l’industrie reconnaissent clairement la valeur de la main-d’œuvre salariée et la nécessité d’améliorer continuellement les pratiques socialement responsables de recrutement et de maintien en poste, comme les avantages sociaux et les salaires, ainsi que les possibilités de perfectionnement professionnel.
Les résultats suggèrent que les défis liés à la disponibilité de la main-d'œuvre, au recrutement et à la rétention augmentent les niveaux de charge de travail avec des répercussions potentiellement négatives sur les personnes travaillant dans l'industrie. Des politiques et des programmes visant à soutenir les intervenants concernées pour atténuer ces défis permettraient de réduire les risques..
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La santé et la sécurité au travail concernent la promotion et le maintien du plus haut niveau de bien- être physique, mental et social, ainsi que les capacités de toutes les personnes impliquées dans les opérations, y compris les employés mais aussi les producteurs et les personnes vivant sur l'exploitation.

  • La charge de travail est classée parmi les 5 principaux facteurs de stress des éleveurs de bovins.

Environ la moitié des participants travaillant à la ferme ont indiqué qu'un stress important entraîne des effets sur la santé, tels qu'une perte de sommeil, des modifications de l'appétit et des maux de tête.
Les trois quarts des personnes interrogées subissent des niveaux de stress inquiétants qui affectent leur santé mentale et physique.

  • Les conversations positives sur le stress et la santé mentale ont augmenté, renforçant la prise de conscience et réduisant la stigmatisation des problèmes de santé mentale.
  • L'adoption d'une approche de gestion adaptative en ce qui concerne la formation et l'utilisation de l'équipement pourrait améliorer de manière significative la sensibilisation aux dangers et la sécurité auto-déclarées.
  • Le taux annuel moyen d'accidents mortels dans l'agriculture a diminué de 1,4 % chaque année depuis 1990.
La sensibilisation et la préparation à la santé et à la sécurité dans les exploitations agricoles augmentent. Il serait utile de mettre l'accent sur la formation et l'accès à des équipements de sécurité appropriés.
 

 
1 Surveillance des blessures agricoles au Canada : Décès liés au milieu agricole au Canada 1990 à 2020
 
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Les soins des animaux font référence à la santé et au bien-être des animaux par le biais d’activités que les humains entreprennent dans le cadre de la chaîne d’approvisionnement du bœuf .

Il s’agit d’assurer le bien-être physique et mental des animaux (Les cinq libertés) et de répondre aux attentes des consommateurs, voire de les dépasser.

Le fondement des soins aux animaux est guidé par les cinq libertés qui doivent être respectées. Ces libertés inclus : liberté de la faim et la soif, l'inconfort, la douleur, les blessures et les maladies, la peur et la détresse, et liberté d'exprimer un comportement normal.

Le Conseil national pour les soins aux animaux d'élevage a élaboré, en collaboration avec des chercheurs, des vétérinaires, des associations de protection des animaux et d'autres intervenants, un Code de pratiques pour le soin et la manipulation des bovins de boucherie.15 Le code souligne les exigences et les recommandations visant à garantir la santé et le bienêtre des bovins, tout en proposant des pistes d'amélioration.

  • 97 % des éleveurs de bovins interrogés soutiennent le bien-être des animaux en formant leurs préposés à la manipulation à faible stress des animaux, 69 % d'entre eux le faisant par le biais d'un transfert de connaissances générationnel et/ou oral.
  • 88 % des éleveurs de bovins interrogés ont pris des mesures au cours des trois dernières années pour soutenir les bovins lors d’événements météorologiques extrêmes.
  • 81 % des répondants ont déclaré avoir une relation vétérinaire/client/patient (RVCP).

Les soins des animaux sont une réussite au Canada. 

L’adoption, la coordination et la communication accrues des pratiques dans l’ensemble des entreprises, des secteurs et des industries pourraient être nécessaires pour assurer le soin des animaux tout au long du cycle de vie des bovins.

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Les antimicrobiens (AM), qui comprennent les antibiotiques, les antifongiques, les antiviraux et les antiparasitaires, sont essentiels pour assurer la santé animale dans l’élevage .

Une utilisation appropriée est essentielle pour atténuer les effets néfastes et assurer la santé des animaux, des personnes et de l’environnement.

  • 79 % des répondants utilisant des antimicrobiens ont déclaré que les instructions vétérinaires et/ou sur l’étiquette sur la façon d’administrer le produit sont systématiquement suivies.
  • Protecting the health of animals through optimal nutritional, health, weaning
    management, marketing, and biosecurity practices is key to antimicrobial stewardship.

Bien que 95 % des éleveurs de bovins déclarent utiliser des antimicrobiens pour aider à gérer la santé de leurs animaux, 88 % d’entre eux doivent traiter moins de 5 % des veaux avant d’être sevrés de leur mère, et 91 % traitent moins de 5 % de leurs vaches mères.1

La diversité des opinions et des perceptions concernant l’utilisation d’antimicrobiens (UAM) varie au sein de l’industrie. Il y a également place à l’amélioration en ce qui concerne l’adoption de pratiques de gestion associées à l’UAM responsable, y compris une réduction accrue des facteurs de stress et un accès accru aux vétérinaires dans certaines régions. regions.


  1. Fossen et al. – Antimicrobial Use in Canadian Cow-calf Herd. Canadian Veterinary Journal
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