Mesurer La Durabilité du Boeuf

L'Évaluation nationale de la durabilité du bœuf (ENDB) mesure les performances en matière de durabilité environnementale, sociale et économique de l'ensemble du système canadien du bœuf, de la naissance à l'assiette en passant par la ferme, en se basant sur des données scientifiques solides. Une stratégie de durabilité accompagne l'évaluation afin d'identifier les domaines d'amélioration prioritaires.

En tant que groupe collaboratif ayant une vision d'amélioration continue, apprenez-en plus sur le parcours de durabilité de l'industrie canadienne du bœuf et sur les progrès réalisés par l'industrie au cours des sept dernières années depuis notre première évaluation de référence (2016).

 

Je suis fier de l'engagement de l'industrie canadienne du bœuf envers l'amélioration continue et des progrès déjà réalisés dans notre parcours vers la durabilité. Cette évaluation démontre le rôle crucial des producteurs de bœuf canadiens et de nos membres dans la promotion de la durabilité, et ce que nous pouvons accomplir lorsque nous travaillons ensemble vers des objectifs communs.

Président, Table ronde Canadienne de bœuf durable

Les trois piliers doivent fonctionner ensemble pour assurer la durabilité de l'industrie.

Sur l'environnement

Le Canada fait partie des systèmes de production de bœuf les plus durables du monde sur le plan environnemental, avec une intensité de gaz à effet de serre inférieure à la moitié de la moyenne mondiale.

Nous maintenons le cap et nous nous efforçons de nous améliorer.

Produire 1 kg de bœuf (désossé et consommé) crée désormais 15 % de gaz à effet de serre en moins qu'en 2014.

L'évaluation actuelle fournit une mise à jour des indicateurs environnementaux, notamment l'empreinte carbone, l'utilisation des ressources (eau, terre et carburant) et la pollution potentielle de l'eau et de l'air (eutrophisation de l'eau douce, acidification terrestre et potentiel de formation d'oxydants photochimiques).

L'évaluation des services écosystémiques bénéfiques et de leur interaction avec les terres utilisées pour la production de bovins de boucherie canadienne est une partie importante de l'histoire environnementale, y compris l'évaluation de la biodiversité et de la séquestration du carbone.

Les terres utilisées pour la production de bœuf au Canada stockent environ 1,9 milliard de tonnes de carbone organique du sol, ce qui équivaut aux émissions annuelles de 58 véhicules de tourisme par Canadien !

Sur la Responsabilité Sociale

Les facteurs sociaux sont tout aussi importants pour la durabilité d'un produit.

L'évaluation sociale a passé en revue les processus et les pratiques associés à la production de bœuf, afin de mettre en évidence les domaines qui fonctionnent bien et d'identifier ceux qui pourraient être améliorés.

Les pratiques clés comprennent celles qui atténuent le stress professionnel, favorisent le recrutement et la rétention des travailleurs, la manipulation sécuritaire des animaux et la confiance du public.

  • Quatre domaines sociaux prioritaires ont été identifiés, avec des contributions positives et des domaines à améliorer:
  • • La santé, la sécurité et le bien-être physique et mental des personnes
  • • La gestion de la main-d'œuvre, qui favorise la disponibilité, le recrutement et la rétention des travailleurs
  • • La santé et le bien-être des animaux
  • • L'utilisation responsable des antimicrobiens

Sur l'économie

L'industrie canadienne du bœuf contribue grandement à l'économie canadienne.

L'économie est le triple facteur décisif qui sous-tend la durabilité tout au long de la chaîne d'approvisionnement – pour les éleveurs, les transformateurs et les emballeurs, les détaillants et les restaurants, et tous ceux qui participent à la production de bœuf canadien.

L'évaluation a porté sur la viabilité des producteurs, y compris les coûts de production et la productivité, ainsi que sur la résilience et la demande des consommateurs.

L'industrie canadienne du bœuf contribue à hauteur de 51,6 milliards de dollars à la production de biens et de services, à 21,8 milliards de dollars au PIB et à 11,7 milliards de dollars en revenus du travail.

Le financement du projet a été assuré par le programme Agri-assurance dans le cadre du Partenariat pour une agriculture durable au Canada, une initiative fédérale-provinciale-territoriale.